L’eau dans l’oasis de Béni Abbés : un patrimoine essentiel (Vallée de la Saoura, Sud Ouest algérien).

L’eau dans l’oasis de Béni Abbés : un patrimoine essentiel
(Vallée de la Saoura, Sud Ouest algérien).

    MERZOUGUI Touhami1, MEKKAOUI Abderrahmane2 et Kabour
A 3
1 GTZ; Projet gestion intégrée des ressources en eau dans l’oasis Béni Abbès. App, 39, Cité El
Ouahda Béni Abbès, Béchar, Algérie. Email : touhamime@yahoo.fr
2 3Institut d’Architecture, de Génie civil et d’Hydraulique, B.P : 417, Centre universitaire de Béchar,
Béchar, Algérie.
Les eaux souterraines représentent l’unique ressource d’approvisionnement d’eau pour
l’oasis de Béni Abbès. Au niveau de cette localité, il a été possible de répertorier quatre (04) nappes
interconnectées, de taille variée. Celle du grand erg occidental est la plus ample, elle communique par
un drain naturel avec les nappes des terrasses alluviales et d’inféro-flux de la Saoura. La nappe de la
Hamada du Guir, contenue dans les calcaires lacustres du Tertiaire, présente des capacités
modestes. Enfin, s’ajoutent les nappes fossiles peu connues du Paléozoïques. La nappe du grand
erg occidental offre une bonne eau et représente le principal nerf du système aquifère, au sein duquel,
existe un exutoire par excellence, dite usuellement la Grande source de Sidi Othmane (Ø :33l/s)
.Selon un système de partage traditionnel du débit global : 2/3 destinée à l’alimentation en eau
potable et 1/3 pour l’irrigation de la palmeraie d’ordre qualitatif et quantitatif..
Le problème de salinité des eaux souterraine causé par de plusieurs facteur humaine et naturel,
engendrant des sérieux problèmes d’irrigation.
Une bonne connaissance du fonctionnement de système aquifère permet de préserver le
potentiel des ressources en eau, leur qualité, leur évolution, notamment face aux risques de la
salinité, et de préconiser des modes de gestion adaptées.
L’Oued Saoura en crue Février 2007
Introduction
La vallée de la Saoura jalonnée de luxuriantes oasis (Béni Abbès, Taghit, Igli), dispose d’une certaine
abondance d’eau. Le développement socio-économique et les exigences de la vie moderne exercent
beaucoup de contraintes sur les ressources hydriques de ces oasis, les besoins en eau potable et
irrigation augmentent de plus en plus, générant un bilan hydrique est dev (Achour Bennadji et al,
1998).
La présente note consiste en une mise au point sur les potentialités en eaux souterraines de la
localité de Béni Abbès ainsi que sur le fonctionnement et la dynamique du système aquifère local.
Après avoir donné un aperçu sur le cadre géologique des différents aquifères de la région, nous
confrontons des analyses hydrochimiques faites à différentes périodes, afin de mettre en relief la
menace de salinisation des eaux, principal facteur destructeur .
I. Situation géographique :
L’oasis de Béni Abbés, faisant partie de la Saoura, admet comme coordonnées (2°1'5'' O, 30°8'7'' N).
Elle se situe dans le Sahara occidental de l’Algérie, à environ 240 km au Sud Ouest du chef lieur
département de Bechar et à 880 Km au Sud Ouest d’Alger (fig.1.a ). La vallée de la Saoura résultant
de la jonction des oueds Guir et la Zouzfana, représente un principal cours d’eau du Sahara Nord
2
Occidental de l’Algérie. Elle est bordée à l’Est par le Grand Erg occidental, à l’ouest par la Hamada
du Guir (Mio-Pliocène) et la Petite Hamada. Au niveau de la base Saoura, elle jouxte les monts de
l'Ougarta (paléozoïque) (Conrad G, Roche MA, 1965.). Le fond de cette vallée est occupé par des
terrasses alluviales étagées composées des sédiments quaternaires connues localement le Saourien
et le Guirien (Chavaillon J, 1964).
Le climat de la région aride avec une pluviométrie faible. L'oued Saoura, résulte de la jonction au
niveau d’Igli, des oueds Guir et Zousfana, l’oued Saoura, autrefois très actif, est actuellement
considéré comme un cours d'eau qui ne reçoit qu'un apport hydrique négligeable. A raison de la
construction du barrage de Djorf Torba, alimenté par l'oued Guir et situé à environ 260 km en amont
de Béni-Abbès, Sur son parcours d'environ 240 km.

II. Aperçu sur la géologie de la région
L’oasis de Béni Abbès construite sur un plateau de 500 m d’altitude, appartient à la plate forme
saharienne. A l’échelle régionale, cette région se rattache aux monts d’Ougarta, constitués d’une
gamme de terrains très variés, allant du Précambrien à l’actuel (Menchikoff, 1933; Alimen, 1957).
Localement, on connaît des terrains du Dévonien supérieur, sur lesquelles reposes en discordance le
Néogène.
II.1. Paléozoïque (fig.2) : nombreux travaux consacrés au Paléozoïque d'Ougarta (Menchikoff, 1930 ;
Alimen et al 1952 ; Fabre 1976 ; Khakhlov, 1980 ; Zaitzev, 1983 ; Aït Kaci A., 1990 ; Mekkaoui A.
1998).
- Cambrien (1200m) : comprend les formations suivantes :
- Formation de Sebkha El Melah (350-400m) : il s’agit de grès arkosiques, peu indurés, à
feldspaths abondants et à granulométrie homogène et moyenne.
- Formation d’Ain Néchéa (800m) : elle est constituée essentiellement par des grès quartzites
et des quartzites en dalles métriques à intercalations de grès argileux en plaquettes.
- Ordovicien (1150-1250m) ; se composent des cinq formations:
- Formation de Foum Tineslem (40-200m) : composée de grès glauconieux verdâtres en
plaquettes, à intercalation de silstones, et des lentilles de calcaires gréseux.
- Formation de Kheneg El Aatène (40-300m) : constituée de grès quartzeux avec
intercalations de passées argileuses.
- Formation de Foum Ez Zeidya (30-300m) : ce sont des schistes, des grès quartzeux, des
grès ferrugineux et des calcaires fossilifères.
- Formation de Bou M’haoud (10-220m) ; comprend des grès quartzeux en plaquettes
intercalés d’aleurolites, des schistes et des calcaires lenticulaires.
- Formation de Djebel Serraf (10-200m) ; est argilo conglomératique.
- Silurien (1000-1250m) : connu sous le nom de formation de Oued Ali, représentée par des schistes
noirs armés de bancs calcaires.
- Dévonien (1700-2000 m) : subdivisé en six formations
- Formation de Zmeilet ; est argilo-silteuse.
- Formation de Saheb El Djir ; argileuse.
- Formation de Dkhissa est argilo-grèzeuse dans sa partie inférieure et gréseuse dans sa
partie supérieure.
- Formation de l’Oued Tiferguenit : argilo-grèzeuse.
- Formation de Chefar El Ahmar ; représentée par des calcaires.
- Formation de Merhouma; est argilo-gréseuse.
- Strunien représenté par des grés, des argiles et des calcaires rougeâtres.
II. 2. Cénozoïque.
- Tertiaire (40 à 50 m) forme les dépôts de la hamada du Guir, discordants sur les différents termes du
Paléozoïque. Il se compose de dépôts fluvio-lacustres couronnés d’une carapace silico-carbonatée
(Lavocat, 1972 et M. Roche, 1973). Les terrains néogènes, dits aussi hamadiens, sont tabulaires et
constituent le plateau de la ville, qui n’est en réalité qu’une petite portion de la vaste Hamada du Guir.
De point lithologique, la coupe du Gara Diba, demeure la plus représentative . On
distinguera de bas en haut :
- Des argiles dévoniennes altérées de couleur chocolat.
- Une lentille de grès durs conglomératiques.
- Des sables à stratifications entrecroisées.
- Une dizaine de mètres de «Torba »
Trois bancs calcaires silicifiés, séparés par deux bancs de grès calcaires. L’ensemble de ces bancs
forme la dalle hamadienne inférieure.
II. 3. Quaternaire
En dehors des accumulations éoliennes du grand erg occidental, le Quaternaire comprend:
a) - Terrasses anciennes : (Pliocéne - Villafranchien)
Elles sont formées d’une série détritique surmontée de conglomérats et sables.
b) - Terrasses moyennes : (Pléistocène), appelées localement le Saourien, formées d’une
série d’encroûtement surmontée par des sables fluvio-éoliens avec des passées marneuses.
c) - Terrasses supérieures : (Holocène ou Guirien;) Il s’agit d’une alternance de sables et
graviers à stratifications entrecroisées avec présence de sables fins.
En conclusion, ces différentes formations présentent des conditions de réservoir par
excellence. Les terrains primaires pourront contenir une superposition d’aquifères.
III. Les ressources en eau souterraine :
Le sous-sol de la région de Béni Abbès est bien pourvu en ressources d'eau souterraine, sachant bien
que toutes les nappes ne présentent pas des capacités d'exploitation intéressantes, nous résumons
ces ressources ainsi :
III- 1 – Nappe du Grand Erg Occidental
Cet aquifère est le plus important de la vallée de la Saoura. Il s’agit d’un vaste aquifère, limité au
Nord par la flexure Sud atlasique, qui se prolonge vers le pays des daias (fig. 4). Au Sud-Ouest, cet
aquifère s’équilibre avec les eaux du continental du Tadmait. La cartographie des eaux souterraines
établie par Schoeller (1945) et Cornet (1964) montre des écoulements vers la Saoura et vers le Sud
(fig. 6).
Cette nappe est alimentée essentiellement par les oueds septentrionaux avec un flux de transit de
8.48 m3/s (Oueld Baba Si, 2005) auxquels s’ajoutent les infiltrations des eaux météoriques dans les
sables et les crues au niveau du djebel el Kehla (H. Scholler 1962 et M. Roche, 1973). Le débit total
est de 5 à 6,5 m3/s (Conrad G. & Fontes J.C, 1970). La grande Source de Sidi Othmane assure un
rôle important dans l’alimentation en eau potable de la ville et l’irrigation de la palmeraie et constitue
un exutoire par excellence de cette nappe, avec un débit de 33 l/s.
III.2 - Nappes des terrasses et d’inféro-flux
Cet ensemble constitue un type particulier de nappes, formées par les grands épandages de sables
et graviers (terrasses alluviales) étagées de la Souara, connus sous les noms du Saourien
(Pléistocène Supérieur) et du Guirien (Holocène).
La carte piézomètrique montre un sens d’écoulement général d'Est en Ouest, traduisant une
alimentation des terrasses alluviales par les eaux de la nappe du Grand Erg (Transmissibilité :6.10-4
m²/s à 4.10-2 m²/s ; coefficient d’emmagasinement : 1,3 à 6 %).
L’infero - flux de la vallée de la Saoura constitue le niveau de base des eaux souterraines. Ce niveau
est alimenté par les crues de l’oued Saoura, qui s’infiltre dans les sables de son lit, le long de la
vallée.
La profondeur du niveau piézométrique de l’inféro-flux, varie généralement de zéro (Guelta) à trois
mètres au dessous du sol. Il peut être assimilé à petite échelle à la pente du profil en long de la vallée
de la Saoura. Il est de 0.65 ‰ de Marhouma à Sebkha el Melah (Roche, 1973).
III. 4 - La nappe de la Hamada du Guir
La Hamada se situe sur la rive droite de la vallée de la Saoura. C’est un plateau faiblement incliné,
depuis Boudnib (1150m) jusqu’au chaînes d’Ougarta (650m) avec une largeur de 110 km et une
longueur de 200 km. Le plateau est orienté NW-SE ; les calcaires constituent un aquifère dont la
recharge complexe est assurée d’une part, lors des périodes humides du quaternaires et d’autre part,
par le puissant réseau oueds Sahariens (Oued Aicha, Oued El Abiod, Oued Alarfedj). Cette nappe
montre un écoulement d’ensemble suivant l’axe de la Hamada NW-SE Les captages d’eau par puits
traditionnels foncés dans cette nappe révèlent des faibles débits, traduisant ainsi une faible recharge.
III. 3 - Nappes du Paléozoïque
• ne sont connues que localement, au niveau des villages Zéghamra et Ougarta, dont l’aquifère est le
Cambrien et l’Ordovicien. Ces nappes sont alimentées partiellement par les eaux météorologiques et
probablement par l’oued de la Saoura
IV. Fonctionnement du système aquifère
Ces différentes nappes sont agencées en un système hydrogéologique complexe : ce système est
scindé par le cours de la Saoura en deux compartiments ; occidental passif, comprend la nappe de la
Hamada du Guir, qui communique partialement et par endroit avec les nappes du Paléozoïque. En
revanche, le compartiment oriental est actif ; un drain naturel assure l’écoulement des eaux de la
nappe du grand erg occidentale vers les nappes des terrasses et d'inféro-flux. Ces dernières pourront
communique par endroit avec les nappes superficielle du Paléozoïque (Merzougui et al, 2006 darcy),
La coupe géologique ci dessous, passant par la vallée de la Saoura (fig.6 et 7), reflète l’architecture
du sous sol de la région de Béni Abbès et les interactions entre les nappes du compartiment oriental :
le Dévonien supérieur caractérisé par des plis de grands rayons de courbure, constitue le substratum
imperméable, sur lequel reposent en discordance angulaire des terrains néogènes. La vallée de la
Saoura comprend des terrasses étagées. La lithologie des terrains néogènes permet la circulation des
eaux des points haut vers les plus bas. Ceci explique l’existence d’un drain naturel entre la nappe du
Grand Erg occidental et les nappes des terrasses et d’inféro-flux. Sur ce drain, des captages par
système de foggaras (ligne de puits) ont été réalisés.
-Conclusions et recommandations :
Ces résultats éclairent le fonctionnement du système hydrogélogique de la région et permettent sans
doute d’entreprendre des actions dans un esprit bien réfléchi.
• Réserver l’eau de la nappe phréatique du grand erg occidental pour les usages nobles.
• Réutilisation des eaux usées à des fins d’irrigation qui présente une variante plausible.
• Mise en oeuvre d’une politique incitant aux économies d’eau et promotion des techniques et
d’attitudes d’économie de l’eau.
Pour pallier les menaces de la salinité, nous suggérons :
• Un périmètre de protection entre le Grand Erg occidental et la palmeraie, pour que les eaux de grand
erg occidental, assure le rôle naturel du drain.
• Si les capacités du barrage de Djorf Torba le permettent, des lâchées d'eau synchronisées avec les
crues de la Zousfana seront hautement recommandées
• Recyclage des eaux usées traitées et réutilisation dans l’irrigation de la palmeraie.
• Etude détaillée des potentialités des nappes paléozoïques qui peuvent offrir une signifiante
alternative.
• Construction de barrage sous terrain perpendiculaire en sens d’écoulement de l’Erg vers l’Oued.
Pour la préservation des ressources en eau souterraine de l’oasis de Beni Abbès. Elle est
recommander de s’appuie sur une stratégie basée sur une réflexion globale qui comprend trois axes
prioritaires :
• Réserver l’eau de la nappe phréatique du grand erg occidental pour les usages nobles.
• Réutilisation des eaux usées à des fins d’irrigation qui présente une variante plausible.
• Mise en oeuvre d’une politique incitant aux économies d’eau et promotion des techniques et
d’attitudes d’économie de l’eau.
Enfin, eaux souterraines et eaux de surface sont deux états de notre ressource en eau, deux phases
du cycle de l'eau. Les interactions entre ces deux domaines sont profondes mais leurs
caractéristiques sont très différentes et doivent être bien comprises pour apprécier les spécificités
d'une gestion durable des eaux souterraines.

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