L’Histoire De Saoura
Trop peu de documents retracent l’origine de Béchar, je ne vais pas être l’historien mais seulement celui qui va essayer de vous faire découvrir les différentes versions certains disent légendes qui ont fait de Béchar... Colomb - Béchar... pour redevenir Béchar.
Historiquement, la ville de Colomb-Béchar ne figure en tant que telle sur les cartes qu’après la conquête française (1903). L’action de la résistance de Bou’Amama, les troubles causés, particulièrement par des tribus Tafilaliennes, aggravaient la situation sur les confins Algéro-marocains, ce qui conduisit les troupes françaises à intervenir et à installer des postes au sud-est du Maroc.
En 1903, celui de Béchar, (village marocain à cette époque) reçu le nom de Colomb, premier officier à avoir fait une incursion dans la région dès 1870. C’est le premier pas vers la création de Colomb-Béchar. 
1905 - Le Nom de Colomb Béchar entre dans l’usage et la petite localité reçoit la visite du gouverneur.
Avant l’occupation française, le petit ksar de Béchar ne se différenciait en rien des autres ksars de la région, comme en témoigne la première chronique écrite qu’on possède de la région, celle de Colomb : « l’oued Kénadsa qui descend du pâté montagneux dans lequel est situé Moghol, El HAmar, Boukaïs, Sfissifa, Béchar, Kénadsa… »
A la différence du Ksar de Kénadsa qui est le siège de la prestigieuse Zaouïa Zia nia et par conséquent centre culturel rayonnant sur la région depuis le 17éme siècle, Béchar est un ksar anodin, parmi les autres ksour de la région.
C’est en fait la conquête française qui a fait sortir ce ksar de l’anonymat. Longtemps avant une population était installée là. Les Berbérophones jardiniers, agriculteur installés à Ouakda, les Arabophones et musulmans installés dans le Ksar de Tagda. Les besoins important des effectifs militaires attirèrent des commerçants qui vinrent s’installer aux alentours du poste. Avec l’arrivée du Chemin de Fer, le passage des caravanes qui trouvèrent un marché Béchar devient la ville rayonnant sur l’ensemble de la région du sud-ouest algérien et même du sud-est marocain.
A défaut de documents écris, ce sont les légendes qui peuvent donner quelques éléments d'informations sur l'origine du vieux ksar de Béchar. Mohamed Ould Cheikh dans son roman "Myriam dans les palmes" paru en 1936, donne une version de la légende de Béchar. "Les réquas (courriers) des régions avoisinantes venaient recueillir sur le site du ksar de Tagda des nouvelles" C'est ainsi que l'on donna le nom de Béchar le qualificatif "Béchar" signifiant celui qui apporte la bonne nouvelle. Ce qui laisse supposer que la région était une étape importante sur la voie de passage très fréquentée par des voyageurs ou des caravanes véhiculant des nouvelles.
Une autre légende recueillie localement, citée dans le livre de Monsieur Abdelkader HANI, avance que le nom de Béchar viendrait du fait qu'un musulman envoyé, par un Sultan, reconnaître cette région entre le 9éme et le 15éme siècle en aurait une outre pleine d'eau limpide, d'où le qualificatif tiré de la racine "béchara" (donner la bonne nouvelle), qui lui aurait été attribué, ainsi qu'à la région. 
                            Géographie de la Saoura
                Saoura Géographie physique
                 Superficie (km2) : 161.400                                                           

                 Nombre de communes : 21
                 Nombre de daïras : 15
Nom des daïras :

 Bechar, Béni-ounif, béni-abbés, lahmar, Taghit, Igli, Louata, Tabelbala, kerzaz, ouled khedir, Kenadsa, Abadla
Principales localités :
 Abadla, Béchar, Béni-Abbès, Béni Ikhlef, Béni Ounif, Boukaïs, El Ouata, Erg Ferradj, Igli, Kénadsa, Kerzaz, Ksabi, Lahmar, Mechraa Houari Boumedienne, Meridja, Mogheul, Ouled Khoudir, Tabelbala, Taghit, Tamtert, Timoudi.
Relief :
 climat aride ; montagnes ; plateaux rocheux (hamada), erg occidental, oueds, dunes.
Le Sud Oranais était le point de contact de la pénétration saharienne et de la pénétration marocaine. Dès la conquête des oasis, l'Armée française a été amenée à utiliser la ligne de communication naturelle de la Zousfana et de la Saoura pour relier les régions nouvellement occupées au Sud de la province d'Oran. Mais on ne pouvait guère s'établir dans le fossé, c'est-à-dire dans la vallée de la Saoura, sans être obligé de s'assurer en même temps le talus qui le borde, c'est-à-dire la région des Ouled Djerir et des Douï Menia. Aussi, dès son arrivée à Aïn-Sefra, le général Lyautey prépara l'installation à l'Ouest du Djebel Béchar d'un poste qui fut créé le 11 novembre 1903 et qui prit le nom de Colomb-Béchar. La constitution de groupes mobiles à action rayonnante dans les nouveaux postes de Colomb et de Fort Hassa permit de porter la ligne de protection à l'Ouest de la Zousfana et de supprimer progressivement les garnisons échelonnées dans toute la série des postes. Une action politique incessante s'exerçait en même temps sur les groupements de la frontière et amenait les Douï-Menia et les Ouled-Djerir à accepter sa juridiction. Les Béni Guil se soumirent à leur tour et en 1904 un poste destiné à les protéger fut créé à Berguent, (Maroc) point d'eau situé dans l'Oued-Charef, à 4 kilomètres de Ras-el-Aïn. Béchar est une des anciennes villes d'Algérie, chef lieu de wilaya ,elle se situe dans une zone stratégique du sud ouest algérien. C'est un carrefour des civilisations méditerranéennes et d'Afrique. La ville de est située à 950 km au sud ouest d'Alger la capitale algérienne, d'une superficie de plus de 5000 km² dont plus de 2000 hectares de terres agricoles .
Elle est entourée de chaînes de montagne à savoir; Djebel Antar 1953m,  Djebel Grouz 1835m,  Djebel Béchar 1206m.
La ville est étirée le long de la palmeraie et de l'oued Béchar aux crues intempestives, difficiles à maîtriser. Béchar est le chef lieu de la Wilaya qui se compose de 5 Daïras (sous-préfectures) et de 21 communes, la population de Bechar est passée de 32000 habitants en 1962 à l’indépendance à 140 000 habitants en 1998 et à  plus de 251657 habitants en 2005. Aujourd’hui Bechar est une ville moderne qui a grandi trop vite, son tissu urbain façonné au gré des influences et des ruptures. Au centre l’ancienne ville, à l’est le quartier populaire et populeux de Debdaba, au sud Bechar Djédid appelé jadis Bidon II
La palmeraie de Bechar le long de l’Ouest est entrain de se perdre dans le tissu urbain.
Bechar est considérée comme la porte d’entrée du Sahara Ouest Algérien, grand axe de communication entre Oran et le Mali.

Les gisements de charbon de Kénadsa au début du siècle étaient le fleuron de Bechar, aujourd’hui vestiges touristiques. La voie ferrée atteignit Bechar en 1905 et en 1907 commença l’exploitation du charbon.
Les principaux atouts touristiques de Bechar sont Ouakda, petit village agro-pastoral situé à 5Km nord Bechar, les Ksours du nord Boukaïs, Lahmar et Moughel se développe intensément. Les perles de Bechar sont évidement Taghit et Béni-Abbès grandes contrées touristiques avec leurs prestigieuses dunes et palmeraies.
Le climat est chaud et sec en été et très froid en hiver, la pluviométrie ne dépassant pas les 100 m/m par an. La population est estimée à plus de 251657 habitants en 2005.  Mis à part les conditions climatiques et le phénomène des distances, la ville de Béchar ne diffère guère d'une ville du Nord du pays, elle dispose d'un aéroport national, d'une université, d'une gare routière et gare ferroviaire d'un stade omnisports, d'une maison de la culture, piscines et de plusieurs hôtels et auberges de jeunes de grande qualité.
http://www.becharis.com/bechar/histoire_de_bechar.htm

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